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L’évolution du Kindle d’Amazon de 2007 à 2010

L’article a été rédigé par Yohann Poiron, un collègue que j’ai découvert il n’y a pas longtemps. Je lui ai proposé d’écrire sur WebActus, chose qu’il...

L’article a été rédigé par Yohann Poiron, un collègue que j’ai découvert il n’y a pas longtemps. Je lui ai proposé d’écrire sur WebActus, chose qu’il a accepté. Voici sa présentation fait par lui même s’il vous plaît : Je suis rédacteur sur le blog des nouvelles technologies, passionné d’internet depuis de nombreuses années.  J’essaie de parler de ma veille personnelle et de mon quotidien professionnel autour de réflexions et commentaires sur les thèmes des nouvelles technologies, des services innovants, de l’interopérabilité dans le domaine médical, des réseaux sociaux et du buzz marketing. N’hésitez pas à me suivre sur Twitter @lryo17.

Kindle Amazon

Une nouvelle infographie est sortie présentant l’histoire et les spécifications du Kindle d’Amazon. Qu’a-t-il changé dans la façon de lire ? Le premier Kindle a été lancé le 19 novembre 2007, au prix de 399$ et avec 88000 livres disponibles. Trois ans plus tard, le Kindle en est à sa version 3, avec deux variantes qui sont commercialisées : la version 3G et Wifi (à 189 $, avec connexions 3G incluses) et la version Wifi seul (à 139 $).

L’écran est toujours de 6 pouces mais le Kindle est désormais plus fin et plus léger (250 grammes). Il utilise une nouvelle technologie, dite de l’encre numérique (e-ink), « pour un contraste 50 % supérieur aux autres lecteurs ». La e-ink permet même, d’après Amazon, de « lire en plein soleil ».

Bien que le PC et l’Internet nous ont appris à lire sur tous les écrans, ils n’ont pas réellement amélioré l’expérience de la lecture. Pour l’ensemble de leurs avantages dans la création et la diffusion des textes, les écrans ont compromis plutôt que d’accroître le sentiment d’être transporté dans l’univers imaginaire d’un écrivain. Vous ne pouvez pas vous détendre avec un ordinateur portable. Jusqu’à présent, l’invention de l’imprimerie de Gutenberg est la meilleure technologie disponible pour lire en détail ou pour le plaisir.

Le Kindle n’est pas mieux qu’un livre imprimé dans toutes les situations. Vous ne voudriez pas lire un livre d’art, ou un livre d’images à vos enfants sur un Kindle, ou de prendre celui-ci dans la baignoire. En revanche, il prendra tout son sens lors de vos déplacements (dans le train par exemple).

La fin du cycle de vie des livres physiques peut être bouleversante pour certaines personnes et terrifiante pour d’autres qui gagnent leur vie dans les structures actuelles de l’édition. Mais une civilisation qui lit par voie électronique n’est-elle pas moins alphabétisée ? Et pourquoi un passage sur une lecture électronique diminue notre reconnaissance et notre amour pour les livres imprimés ?

Dans un monde où la plupart de nos lectures sérieuses sont sur les écrans, les livres peuvent à nouveau se développer comme des expressions de l’artisanat et du design. Leur déclin comme des objets utiles peuvent leur permettre de s’épanouir comme des objets de design.

Quant au destin des éditeurs de livre, il y a moins de raison d’être optimiste. Amazon, qui vend le plus de nouveaux livres, finira par gagner plus d’argent que les éditeurs. En effet, dans l’avenir, il pourrait devenir le seul éditeur des meilleures ventes (Pour information, Amazon publie déjà Stephen King).

Dans un monde sans coûts fixes d’impression et de distribution élevés, où la distance entre les écrivains et leur public se rétrécit, quels services seront proposés ? Si la réponse est principalement l’arbitrage culturel et de la rédaction, la publication des leaders du marché pourrait diminuer, et ainsi laisser la place à de plus petites structures.

La lecture électronique semble risquée pour les nombreux écrivains car elle ne leur permet pas de gagner autant leur vie qu’actuellement. Néanmoins, en contrepartie, elle peut permettre à d’autres écrivains d’avoir leur chance. Pour le journalisme, l’avenir s’annonce sombre pour le moment. Internet a radicalement augmenté l’audience potentielle de tous les journalistes, tout en apportant une nouvelle liberté pour expérimenter et innover.

S’agissant de littérature, je suis optimiste quant à la lecture électronique qui apportera plus de bien que de mal. Les nouveaux modes de communication stimuleront de nouvelles formes tout en transmettant la vie dans les anciennes. La lecture sans papier pourrait rendre la littérature plus importante et plus accessible qu’elle ne l’était avant la révolution technologique, tout comme Johannes Gutenberg l’avait fait.

Source : website-monitoring

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