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[Interview] – Trouver des personnes pour vous aider grâce à Yokoro

J’ai été contacté la semaine dernière pour vous présenter Yokoro. Il s’agit d’une plateforme sociale permettant de trouver rapidement quelqu’un qui peut...

yokoro

J’ai été contacté la semaine dernière pour vous présenter Yokoro. Il s’agit d’une plateforme sociale permettant de trouver rapidement quelqu’un qui peut vous aider, autour de vous, dans d’innombrables domaines. Fini les galère pour trouver une personne pour faire du babysitting, faire du soutien scolaire ou trouver des cours de cuisine… Yokoro est là pour vous.

Le service est simple et agréable à utiliser. Il existe en soit deux communautés :

  • soit vous recherchez quelqu’un. Dans ce cas, il suffit d’utiliser le moteur de recherche. Il se peut que vous ne trouviez rien (c’est possible pour des requêtes précises dans certaines zones géographiques), dans ce cas, il vous est possible de laisser un message précisant votre demande.
  • soit vous proposez vos services en créant une fiche profil détaillée permettant d’en savoir un peu plus sur vous, vos compétences et vos attentes.

Bref, un site complet permettant de mettre en relation facilement les personnes entre elles !

Comme à mon habitude, j’ai préféré interviewer l’un des porteurs de projets pour qu’il vous présente son initiative. Je vous présente Joan Larroumec et vous retranscris notre échange :

WA : Pouvez-vous vous présenter rapidement ?

Bonjour je m’appelle Joan Larroumec, j’ai 27 ans, j’aime la littérature et les pâtisseries japonaises et je suis directeur général et cofondateur de Yokoro.

WA : Pouvez-vous présenter yokoro à ceux qui ne le connaîtraient pas encore ?

Yokoro permet à tout particulier de trouver dans son quartier des personnes capables de lui rendre tous types de services, que ce soit pour du baby sitting ou du jardinage en passant par des cours de cuisine ou de flute traversière. Symétriquement, Yokoro permet à toute personne cherchant des petits boulots, de proposer ses services et d’être tenue au courant des offres d’emploi de son quartier. Yokoro propose aujourd’hui les services de plus de 6000 personnes, principalement des étudiants, et ce nombre augmente bien sûr chaque jour.

WA : D’où vient le nom ?

Il vient de l’association de deux mots japonais, « Yoko », à côté, et « Ro », le chemin. C’est donc le chemin de traverse, l’autre moyen de faire les choses, la voie parallèle, le chemin à proximité, mais aussi (et surtout) le chemin à côté de chez soi. Yokoro entend par là redonner un sens au service de proximité et à la vie de quartier.

WA : Comment ça fonctionne ?

L’utilisateur à la recherche d’un petit boulot remplit un profil avec CV et photo, et indique tout ce qu’il peut faire (garder des enfants, arroser des plantes, traduire des textes en allemand).

L’utilisateur à la recherche d’un service dépose une annonce décrivant son besoin. Toutes les personnes à proximité capables d’y répondre sont automatiquement mises au courant et peuvent postuler en un clic. L’utilisateur n’a donc plus qu’à faire son choix en regardant les CV et les commentaires laissés par les précédents employeurs.

WA : Pourquoi et comment avez-vous eu une telle idée ?

Quand nous étions étudiants, pour trouver des petits boulots, nous n’avions le choix qu’entre passer par des agences qui prélevaient de grosses commissions ou bien mettre des affichettes à languette dans des boulangeries, ce qui ne marchait pas très bien.

Nous nous rendions compte également que beaucoup de familles avaient des difficultés à trouver des personnes de confiance pour leur rendre service, et que les prix pratiqués par les agences étaient prohibitifs pour beaucoup.

Nous nous sommes dit qu’il y avait quelque chose à faire !

WA : Qu’est ce qui d’après-vous, fait que vous êtes différents des autres sites d’entraides ?

Nous ne sommes pas un site de petites annonces car nous sommes centrés autour de l’individu, de profils détaillés, de recommandations et de toute une plateforme de réseau social. Tous les contacts sont libres et transparents. Nous avertissons tous nos membres de ce qu’il se passe dans leur quartiers, des opportunités de petits boulots et des personnes qui peuvent les aider. Tout cela gratuitement. Personne d’autre que nous ne fait ça.

WA : Comment vous rémunérez-vous ?

Nous insistons pour être complètement gratuits pour tous les particuliers, offreurs ou demandeurs de services, utilisant le site. Nous ne prélevons aucune commission sur les transactions, ni ne faisons payer la mise en relation qui est totalement libre.

Les entreprises du secteur des services en revanche doivent payer un abonnement pour pouvoir utiliser Yokoro. Ainsi elles peuvent recruter des baby sitters ou des professeurs particuliers par exemple pour leurs propres besoins, et elles peuvent proposer leurs services aux familles. Les familles ont alors le choix entre passer par une entreprise ou un particulier.

WA : Le service est lancé depuis quelques temps en béta, quels sont les retours que vous avez eu depuis ?

Les retours sont excellents ! Nous avons reçus de nombreux encouragements, et de nombreux commentaires qui nous font très plaisir. Nous entendons souvent des phrases du type « ça fait longtemps que nous attendions un site comme ça. » « Incroyable que personne n’y ait pensé avant. » Forcément, c’est une très grande satisfaction après tout le travail que nous avons fait. Les établissements publics et les universités sont aussi très intéressés par notre site et le soutiennent.

Nous avons également une excellente communauté d’utilisateurs, qui participe de manière très active à la vie du site. Pour nous, c’est la meilleure preuve que Yokoro fonctionne.

Enfin, ce qui nous a un peu surpris au début, nous recevons de nombreuses candidatures spontanées pour devenir stagiaire chez Yokoro. Du coup, nous avons ouvert un blog pour nos stagiaires : http ://chroniquesdunstage.blog.lemonde.fr/. Nous ne sommes pas encore Facebook, mais c’est en bonne voie ;)

WA : Combien de personnes travaillent actuellement sur le projet et quelles sont leurs fonctions ?

Yokoro est dirigé par 4 associés : un directeur général, un directeur financier, un directeur technique et un directeur commercial. Nous avons un développeur internet, et 7 stagiaires chargés de faire vivre le site, animer la communauté et faire connaître Yokoro. En outre nous avons autour de nous beaucoup de soutiens, de conseillers et de freelances.

WA : Quels sont vos projets à court terme ? Long terme ?

Notre projet à court terme est d’améliorer encore et toujours notre produit, pour que l’expérience de l’utilisateur soit parfaite. Nous avons de nombreuses nouvelles fonctionnalités très excitantes dans nos cartons. Mais c’est encore un secret !

A long terme, nous avons pour ambition de devenir pour les services ce que Le Bon Coin est à la brocante : une plateforme de référence.

Nous souhaitons que toute personne à la recherche d’un petit boulot pense à s’inscrire sur Yokoro, et que toute personne qui chercherait une baby sitter sache qu’il n’y aucun autre endroit sur internet aussi pratique que Yokoro pour en trouver !

WA : Quel est le souci qui a été le plus dur à combattre ?

Comme nous développions quelque chose qui n’avait jamais été fait avant, un produit assez complexe reposant sur les réseaux sociaux et la géolocalisation, nous avons eu de nombreux défis techniques. Trouver des personnes suffisamment compétentes pour relever ces défis n’a pas été facile, mais nous y sommes heureusement arrivés.

WA : Si vous aviez un conseil pour les gens qui souhaitent se lancer, quel serait-il ?

Premièrement, faîtes très attention avec qui vous travaillez ! Une seule personne peut faire tout basculer, en bien ou en mal. Surtout sur de petites structures, une personne exceptionnelle pourra créer un énorme succès, une personne médiocre pourra tout faire couler.

Deuxièmement, ayez de l’ambition, mais allez-y petit à petit ! Tous les entrepreneurs ont en tête l’image parfaite de leur produit fini. Mais en voulant l’atteindre, on perd beaucoup d’énergie sans avoir créé la moindre chose de valeur à moyen terme. Il faut savoir faire des concessions et accepter de sortir un produit qui n’est que 5 % de ce que l’on imaginait, mais qui a le mérite d’exister et de fonctionner par lui-même.

WA : Avez-vous quelque chose à ajouter ?

Nous sommes actuellement en train de chercher des fonds pour donner à Yokoro une plus grande ampleur. Si vous êtes un investisseur de renom, n’hésitez pas à venir prendre un café au bureau :)

Je remercie Joan de s’être prêté au jeu de l’interview et lui souhaite bonne continuation dans son projet ! N’hésitez pas à nous laisser vos commentaires/feedbacks sur l’applications ;-)

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