Navigation

Toutes les catégories

Filtrer par auteur

Voir les derniers articles

SEO : comment implémenter efficacement la balise hreflang

Internet, c’est avant tout un réseau international qui donne ainsi aux entreprises une visibilité mondiale qu’elles n’avaient pas avant. Si elles...

Publié par Antoine Dematte

Internet, c’est avant tout un réseau international qui donne ainsi aux entreprises une visibilité mondiale qu’elles n’avaient pas avant. Si elles sont nombreuses à ne viser qu’un marché local voire national, beaucoup de TPE/PME ciblent désormais une zone de chalandise plus importante et donc dans des langues différentes.

Si les sociétés de traduction permettent d’avoir son contenu en plusieurs langues pour un budget maîtrisé et dans un temps réduit, rares sont encore les sites à bien intégrer les traductions pour se rendre conforme avec les recommandations de Google.

Parmi les difficultés, la balise « hreflang » est sans doute la plus complexe à intégrer. Explications.

Hreflang 101

La balise Hreflang permet d’indiquer aux moteurs de recherche que le contenu d’une page a été traduit. Elle indique ainsi à la fois la langue, mais aussi la localisation du pays concerné. Par exemple, on peut écrire en « français de France » ou en « français du Québec ».

L’attribut permet donc de spécifier la langue (en utilisant son code ISO et en minuscules) ainsi que le pays (en ISO et en majuscules). La langue étant la même, chaque pays a ses us et coutumes

Pour retrouver le code de la langue ou de la région, Google met à disposition ce service.

Ainsi, on écrira  : hreflang=''en-US'' pour un contenu en anglais pour les Etats-Unis. Si on ne veut pas le localiser, on écrira seulement hreflang=''en'' pour définir la langue.

De cette manière, Google et les autres sauront que le contenu est écrit en Anglais et n’est donc pas un contenu dupliqué, si celui-ci est traduit. Le reste de la page reste donc identique.

Dans le détail, comment ça marche  ?

Pour rentrer dans du jargon un peu plus technique, il convient d’indiquer que la page est une
« alternative » de la page « source ».

On précisera donc dans l’en-tête HTML la chose suivante  : <link rel="alternate" hreflang="code_de_langue" href="URL_de_la_page" />

Ici, on indique donc que la page est une alternative dans la langue donnée ainsi que l’URL source.

Que faire si votre site est en plus de 2 langues ?
Si votre site est en plus de 2 langues, pas de panique. Vous pouvez indiquer autant de langues que vous souhaitez. John Mueller précise cependant qu’il est recommandé d’utiliser un sitemap si vous avez une quantité trop importante de traductions.

Pourquoi c’est important  ?

Bien configurer sa balise hreflang est important à plusieurs titres.

D’abord, si le code pays ou la langue est mal configuré, Google ne le prendra pas en compte et pourrait déclarer un contenu dupliqué. Cette simple erreur pourrait donc être à l’origine d’importants désagréments pour votre SEO.

Attention cependant, que ce soit en utilisant la balise hreflang ou non, il est absolument primordial d’avoir traduit l’intégralité de son site avant et de ne pas faire un micmac de langues qui serait pénalisant.

Quelles sont les principales erreurs à l’implantation  ?

1. Ne pas déclarer la langue d’origine et oublier l’origine

Il est obligatoire de déclarer la langue dans laquelle le contenu original est créé et pas seulement les langues secondaires. Google spécifie en effet bien que cela est obligatoire.

Par exemple  :

  • URLs  : https  ://www.domaine.com/ (en fr) avec en langue alternative l’anglais ici  : https  ://www.domaine.com/en/
  • <link rel="alternate" href="https  ://www.domaine.com/" hreflang="fr" /> [auto-référence à l’URL d’origine]
  • <link rel="alternate" href="https  ://www.domaine.com/en/ hreflang="en" [URL alternative pour le contenu en anglais]

De la même manière, l’URL de la langue cible doit toujours faire référence à la langue source (ici domaine.com doit être cité sur chaque alternative domaine.com/en ou /de par exemple).

2. Attention aux pages avec des erreurs

Les pages absentes ou en erreur serveur (4XX, 5XX) ou encore avec des redirections peuvent être considérées comme en défaut par Google, et donc être soumises à des pénalités.

De la même manière, faire référence à des pages bloquées par le robots.txt est une erreur fréquente qu’il convient d’éviter.

3. Attentions aux URLs canoniques

Google recommande de ne pas faire mention entre langues avec des URLs canoniques.

Il convient ainsi de définir l’URL canonique au sein d’un même langage et de faire référence à une page cible dans une autre langue uniquement avec l’attribut hreflang.

4. Quand il ne faut pas utiliser le hreflang

Selon Google, utiliser l’attribut hreflang si vous n’avez qu’une langue ou qu’une région ne fait en effet aucun sens. Il convient donc de ne pas l’utiliser.

5. Ne pas utiliser les bons codes ISO des pays/langues

L’utilisation de mauvais codes résultera dans la non compréhension par le moteur de recherche et une pénalité.

Référez-vous aux codes ISO fournis un peu plus haut dans cet article pour être sûr(e) de ne pas faire d’erreur  :).

 

On le voit, manier la balise hreflang est donc quelque chose de très sensible et qu’il convient de savoir manier correctement avant de l’intégrer, la conséquences d’une mauvaise intégration pourraient en effet être dramatiques.

Si vous avez besoin d’aide dans l’implémentation de votre balise hreflang, faites appel à un freelance qualifié sur Codeur.com.

Lire la suite de l'article

Newsletter WebActus

Abonnez-vous pour recevoir notre sélection des meilleurs articles directement dans votre boîte mail.

Nous ne partagerons pas votre adresse e-mail.

Articles similaires

Webmarketing

Mozilla Developer Network lance sa chaîne YouTube pour les développeurs

Le Mozilla Developer Network, ou MDN, vient de lancer sa chaîne YouTube pour offrir des conseils aux développeurs. The post Mozilla Developer Network lance sa...

Publié le par Flavien Chantrel
Webmarketing

WBS : une méthode pour structurer les étapes d’un projet

L’objectif de la méthode WBS est de faciliter la décomposition du travail, pour obtenir une série de tâches plus rapides à réaliser. L’article WBS : une méthode...

Publié le par Arthur Aballea