Créateurs d’entreprise, freelances, autodidactes, le début de l’aventure entrepreneuriale est souvent une belle histoire qu’on se plait à raconter.

Certains ont trouvé l’inspiration dans des lectures, d’autres s’identifient dans le cinéma.

Nous avons sélectionné pour vous les 10 films que tous les entrepreneurs devraient voir.

Les classiques

Les Tontons flingueurs (Georges Lautner, 1963)

Culte, on regarde Lino Ventura prendre en main sa société de matériel de construction avec brio. L’ex-gangster ne manque pas d’humour et de charisme pour incarner un chef d’entreprise mi-truant, mi-brillant.

Une comédie récréative qu’on regarde sans fin  !

La vérité si je mens (Thomas Gilou, 1997)



Avec légèreté, le premier opus de la série retrace les débuts chaotiques d’Eddy (Richard Anconina) manutentionnaire à qui on a donné sa chance dans le Quartier du sentier à Paris. Peu à peu, Eddy gagne la confiance de son chef et gravit les échelons. Jusqu’au jour où il lui propose de prendre un risque pour gagner des marchés concurrents.

C’est là qu’il prend la route de la création d’entreprise, semée d’embuches et de réussites dans le deuxième film.

On retient de l’interprétation, que tout entrepreneur mérite son ascension et doit un jour prendre des risques pour réussir.

La persévérance de ces grandes femmes

Joy (David, O.Russell, 2015)

Qui a dit qu’un simple balai-serpillère ne pouvait pas changer le monde  ? Ce fut en tout cas une révolution pour les femmes dans les années 50.

Joy raconte l’histoire de cette créatrice devenue reine du téléshopping avec des articles ingénieux comme les cintres en tissu ou la serpillère sans se mouiller les mains.

Pugnacité et force de conviction ressortent de la très bonne interprétation de Jennifer Lawrence en mère de famille prête à tout pour faire connaître ses inventions au grand public.

Erin Brockovich (Steven Soderbergh, 2000)

La brillante Julia Roberts interprète le rôle d’Erin Brockovich, adjointe juridique militante et jusqu’au-boutiste qui remporta un procès d’envergure dans une affaire de pollution des eaux potables à Hinkley (Californie).

Partie sans être qualifiée en droit, Erin Brockovich nous montre que tout le monde peut réussir à force de persévérance (et un peu d’acharnement  !), en gardant l’espoir.

Le Diable s’habille en Prada (David Frankel, 2006)



Ce film pourrait souligner la carrière exceptionnelle d’Anna Wintour, Editrice en chef du célèbre quotidien Vogue. C’est pourtant une femme de l’ombre qui brille à l’écran. Miranda Priestly (Anne Hathaway), une simple assistance, fait preuve de courage, travail et persévérance pour arriver à se faire accepter et reconnaître dans le milieu de la mode.

Une histoire inspirante pour celles et ceux qui sont partis en bas de l’échelle et qui ont réussi à gravir les échelons à force de mérite et d’abnégation.

L’innovation des géants du digital

The Social Network (David Fincher, 2010)

Du petit étudiant au plus jeune milliardaire du globe, ce film raconte la fabuleuse histoire de Mark Zukerberg, un autodidacte visionnaire et ambitieux. Lorsqu’il créa « Facemash », un site pour noter les plus belles filles de l’université d’Harvard, il ne se doutait pas que cela deviendrait la firme aux 2,27 milliards d’utilisateurs.

Ne manquez pas le récit passionnant d’un entrepreneur qui a bouleversé le XXIème siècle.

Steve Jobs (Danny Boyle, 2015)



Biographie du célèbre fondateur éponyme d’Apple, Steve Jobs aide à comprendre la différence que l’entrepreneur leader a toujours voulu dans ses produits. Son perfectionnisme se démontre lors des trois grands lancements commerciaux racontés dans le film.

Un opus cinématographique inspirant pour quiconque cherchant à se rassurer dans sa folie  ! Les entrepreneurs innovants sont souvent les incompris de leur époque.

Il n’y a pas que des success stories

Créer son entreprise, c’est aussi découvrir un monde des affaires parfois cruel. Voici trois très bons films plus noirs qui marquent aussi les esprits.

99 francs (Jan Kounen, 2007)

Octave, incarné par Jean Dujardin, est concepteur-rédacteur. Il se considère aussi comme le roi du monde  ! Ce visage des agences publicitaires parisiennes, volontairement poussé à l’extrême, fait ressortir les problèmes de cynisme, drogue et débauche d’un milieu élitiste et exigeant.

Un voyage déluré pour mieux revenir à une vie saine et raisonnée d’entrepreneur.

Le Loup de Wall Street (Martin Scorsese, 2013)



On retrouve ici un Leonardo DiCaprio détestable dans son rôle de trader insatiable et impitoyable, dans la peau de Jordan Belford. Une critique cinglante du monde de la finance qui expose une ascension de carrière fulgurante jusqu’à sa chute brutale.

Ce film sert à rappeler aux entrepreneurs que la soif de pouvoir peut-être vaine et dangereuse.

La loi du marché (Stéphane Brizé, 2015)



Vincent Lindon interprète un quinquagénaire qui retrouve un travail de gardien de sécurité dans la grande distribution. Ce film français nous immerge dans les difficultés sociales  : chômage, travail précaire, défiance des employés vis à vis de la direction. Il montre à la fois le visage d’un directeur peu emphatique et la solidarité qui peut s’exercer dans une équipe que tout divise.

Un bel exemple cinématographique pour passer du côté des travailleurs.

Choisissez le film qui vous a le plus inspiré, installez-vous confortablement et savourez. Bonne séance  !