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Graphiste : vos plus grandes craintes et comment les surmonter

N’ayez pas peur…Si vous êtes comme moi, dès que l’on prononce cette phrase, vous commencez à vous inquiéter. Peut-être...

Publié par Melanie De Coster

N’ayez pas peur…Si vous êtes comme moi, dès que l’on prononce cette phrase, vous commencez à vous inquiéter.

Peut-être même que vous n’avez pas besoin de cela. La peur fait partie intégrante de la vie d’un graphiste : peur de ne plus y arriver, de ne pas être à la hauteur, peur du rejet…

Je ne vais pas vous apprendre comment éliminer ces craintes : elles font partie de vous, elles nourrissent peut-être même votre art. Par contre, je vais vous aider à ne plus vous laisser submerger par elles.

Luttez contre la peur de l’échec

peur de l'échec pour graphiste freelance

Mettons tout de suite les points sur les « i » : tout le monde a peur de se planter.

Que l’on commence dans son métier ou qu’on l’exerce depuis plusieurs années, que l’on soit une rock-star ou une caissière. Dès que l’on s’investit un minimum dans ce que l’on fait, l’inquiétude survient.

Ce peut-être le trac ou juste la prise de conscience que personne n’est parfait et que tout le monde peut commettre des erreurs. Et c’est peut-être ainsi qu’il faut commencer à réfléchir afin de ne pas laisser cette peur vous paralyser : une erreur, ce n’est pas un échec.

Vous pouvez parfois ne pas réussir à effectuer un travail qui vous est commandé, ce qui ne veut pas dire que vous ne réussirez plus jamais. Considérez plutôt cet écueil comme un apprentissage. Certes, peu agréable, mais qui vous sera utile pour devenir encore meilleur.

Voici deux astuces supplémentaires pour que ces faux-pas sur le chemin de votre succès ne vous donnent pas trop envie de vous rouler en boule au fond de votre lit :

  • Entraînez-vous d’abord sans montrer aux autres ce que vous produisez.

Puis élargissez progressivement le public, en commençant par un cercle d’intimes qui vous encourageront. C’est toujours plus facile d’affronter l’échec quand il n’est pas public.

  • Allez-y progressivement. Si vous n’avez jamais mis en place une identité graphique pour une grosse entreprise, vous risquez d’être paralysé par la crainte de ne pas y arriver.

Acceptez de commencer en douceur, pour prendre confiance en vos capacités.

Rangez au placard votre peur du changement

graphiste peur masqué

Quand votre carrière créative commence à décoller, quand des personnes extérieures apprécient votre style, il devient très confortable de continuer dans la même voie. Quitte à creuser vous-même des ornières où votre esprit créatif étouffera peu à peu.

Quel que soit l’art que vous pratiquez, vous avez besoin, au moins ponctuellement, de tester de nouvelles choses, de nouveaux modes d’expression, de nouvelles techniques.

Voici comment ne pas vous encroûter :

  • Faites du neuf avec du vieux. Combinez ce que vous maîtrisez, ce que vous savez faire, avec ces nouvelles méthodes. Ainsi, vous ne serez pas trop dérouté, mais vous continuerez à évoluer.
  • Avancez masqué. Si votre principale peur est que vos clients ou fans habituels ne vous suivent plus, testez ces nouvelles pratiques sous un nom d’emprunt.

Vous pourrez alors savourer les réactions d’un public au regard neuf, qui n’établira pas de comparaison avec vos autres productions.

Bridez votre peur des contraintes

Un métier créatif, cela implique du travail.

Et qui dit « travail » pense aussi aux obligations, aux contrats… bref, à des choses peut-être moins agréables, de prime abord. Si l’aspect financier ne doit pas être écarté, vous avez tout à fait le droit de conserver une marge de manœuvre.

Pour ne pas vous sentir enfermé trop vite, autorisez-vous deux choses :

  • Ne répondez pas tout de suite. Vous avez parfaitement le droit de ne pas donner de réponse immédiate quand vous recevez une proposition. Si vous avez un doute, accordez-vous 24 h pour réfléchir aux aspects positifs et négatifs de celle-ci. Vous serez ainsi plus serein avec votre décision.
  • Dites non. Si vous savez que ce contrat, ce planning, ce type de client ne vous convient pas, vous pouvez le refuser. Parce qu’il n’y a rien de plus difficile que de travailler contraint et forcé. Un refus vous aidera à vous sentir plus libre pour accepter d’autres projets.

Dans tous les cas, pour combattre toutes vos peurs, rappelez-vous toujours ce qui est réellement en jeu. Personne ne mourra si vous commettez une erreur ou si votre création n’est pas la meilleure du monde. La prochaine pourra l’être.

 

Vous avez le droit de respirer, de ne pas rester enfermé 20 h/24 devant vos carnets. Ce n’est qu’en prenant soin de vous et de votre mental que vous ferez fuir vos craintes !

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